Les Fables en folie
D'un plaisir du jeu au plaisir de la langue; un moment de bonheur à partager avec La Fontaine.
En savoir plusParoles de Femmes
Parcours choisi de la pensée féministe du 18ème siècle à nos jours: déclaration, théorie, roman, poésie...
En savoir plusMa vie sur un plateau
Des nombreuses actions menées par Marius Vazeilles : trois vies en une seule.
En savoir plusLes Fables en Folie
Sylvie Peyronnet
Les Fables en Folie
Les Fables en Folie
Musique : Bernard Audureau
Scénographie : Denis Fruchaud
Lumière : Thierry Salagnac
Construction : Pierre Fouillade
Claude Montagné
Les Fables en Folie
Lorsqu’on entend les Fables de La Fontaine, on a l’impression de replonger dans une mémoire qui non seulement nous appartient en propre, -celle de l’école ou de notre enfance-, mais également dans une mémoire collective, celle de la littérature classique accessible à tous.
C’est ainsi que le désir de monter ce spectacle est né : rejoindre l’enfance, c’est-à-dire l’imaginaire de chacun tout comme le plaisir de notre langue -la langue française du XVIIème siècle qui constitue le socle de notre patrimoine. Chaque fable est une épopée miniature tragi-comique. Des personnages apparaissent sous la forme humaine, animale, végétale, mais aussi sous la forme d’objets, de dieux ou d’idées. Le conteur s’efface progressivement au profit des interlocuteurs. Nous passons du récit au dialogue et entrons dans le théâtre.
Alors souvenez-vous : «Le corbeau et le renard», «La cigale et la fourmi» ou «Le lièvre et la tortue» … Un texte, une récitation, mais aussi une histoire avec des animaux, des hommes, des décors naturels et fantastiques, des sons, … Et maintenant jouons, interprétons jusqu’à la folie ces personnages. «Faisons théâtre» avec les Fables. Nous avons imaginé prendre le temps de la retrouvaille du texte. Comment? En assistant à la préparation de l’acteur: tout en s’habillant, se maquillant, se «chauffant», l’acteur «repasse son texte», il le parle, le chantonne, le mâchonne… ce moment est l’occasion pour le spectateur de se réjouir à son tour des réminiscences que l’exercice suscite. Puis l’acteur entre dans une deuxième phase, celle du jeu théâtral, il interprète la Fable, il en incarne les différents personnages.
Paroles de Femmes
Paroles de Femmes
Sylvie Peyronnet
Lecture – Spectacle
La demande ayant été faite à notre compagnie de réfléchir sur une proposition de lecture à voix haute à partir de textes fondateurs de la pensée féministe, nous avons jeté notre dévolu sur quatre écrivaines issues de milieux sociaux variés qui ont traversé des époques différentes. Cette belle diversité nous permet d’éclaircir nos points de vue ou mieux encore de les relier.
OLYMPE DE GOUGES
La première en France en 1791 à formuler « la Déclaration des droits de la femme ».
La première féministe à comprendre que le sexisme n’était qu’une variante du racisme.
Celle qui a osé revendiquer toutes les libertés, y compris sexuelles.
VIRGINIA WOOLF
Romancière et essayiste anglaise née à la fin du 19e siècle, elle est la première à réfléchir sur la relation des femmes à l’écriture et à l’art en général. C’est par ce prisme original qu’elle aborde la condition des femmes liée au patriarcat.
« Une chambre à soi » recense la liste des conditions de vie nécessaire à la liberté de création.
GISELE HALIMI
Née en Tunisie en 1927, avocate célèbre en France, elle défend des militants de l’indépendance algérienne au risque de sa vie ; elle milite pour la reconnaissance du viol comme crime, et se bat pour la législation de l’avortement.
« Le lait de l’oranger » est une auto-analyse faite avec une immense honnêteté ne peut pas ne pas toucher toutes les femmes.
CAMILLE LAURENS
Ecrivaine née en 1957, prix Fémina 2000, elle nous embarque dans une traversée des mouvements féministes.
« Fille » est un livre militant, nécessaire , féministe. Elle aborde avec humour ce que le féminin peut avoir de tabou dans l’inconscient collectif.
Naître fille, c’est n’être que fille.
Ma Vie sur un Plateau
Ma Vie sur un Plateau
Lecture – Spectacle
Adaptation Claude Montagné
Interprétation Claude Montagné et Sylvie Peyronnet
« L’humanisme de Marius Vazeilles veut que l’amour ne se restreigne pas au clan, à la famille, à la patrie, mais soit bien l’amour de l’humanité.
De là, sa détestation de la violence, sa condamnation de l’inutile brutalité. »
Marcel Conche
Dans le cadre du 50ème anniversaire de la mort de Marius Vazeilles, le Musée Archéologique et du Patrimoine Marius Vazeilles passe commande à La kélidône d’une lecture-spectacle par la voie de son directeur David Accadebled.
C’est à partir de ses écrits, de monographies existantes, de documents iconographiques, de témoignages vivants des habitants que nous avons élaboré ce récit.
En suivant pas à pas le périple de Marius Vazeilles, nous avons découvert trois vies en une seule: celle du forestier, celle de l’archéologue et enfin celle de l’homme politique. Nous découvrons que ces trois facettes s’entremêlent tout au long de sa vie.
Lorsqu’il est nommé Garde général du plateau de Millevaches, il a pour mission le reboisement de la lande.
S’interrogeant sur les espèces arboricoles à introduire sur ce sol, il analyse la structure de la terre et c’est à cette occasion qu’il met à nu de nombreux vestiges gallo-romains et néolithiques. Une passion nait grâce à cette découverte : l’archéologie agraire à laquelle il va donner tout son essor.
Touché par la pauvreté du monde paysan sur ces terres arides, il va s’efforcer de convaincre les agriculteurs de « planter »pour constituer une source de revenu supplémentaire, autre que celle de l’élevage ovin.
Cette démarche le conduit naturellement à s’engager dans le syndicalisme paysan et dans la vie politique.
Trois espaces de paroles :
– au pupitre, lecture : la narration d’ensemble
– au bureau : la parole intime de Marius Vazeilles
– au grand pupitre : les discours à l’Assemblée nationale
Un fond de scène avec écran pour la projection d’une création-vidéo qui évoque la présence de Marius Vazeilles.